Je dirai que j’ai connu la joie immense d’être passée, celle d’avoir dansé sur la Terre, celle d’avoir été en vie, d’avoir vu la lueur des étoiles, celle d’avoir goûté à la pluie, aux frissons, à quelques vertiges, d’avoir été heureuse, totalement, inconsidérément, et ce, malgré les foudres mauvaises, les sillages éphémères, les trahisons, les crépis d’ombre et tout ce qui, un jour, nous abandonne et nous isole – oui, malgré tout cela, je dirai encore que le plus beau reste à venir.
Danser au bord de l’abîme. G. delacourt
Alors, partager, sans aller très loin, des traces, des fragments de regard, en clair-obscur … et honorer l’instant présent dans ce qu’il a de singulier et d’éphémère.
Anja Ellen Döring